EFFONDREMENT DU PONT
SUR LES DOUVES
Printemps 2007 : probablement à la suite de pluies diluviennes, un côté du pont d’accès au château s’effondre brutalement, rendant l’accès à la cour dangereux.
Après vidange des douves, on peut voir l’étendue des dégâts… Les lieux sont sécurisés en urgence, les pierres sont triées; en particulier on retrouve toutes les briques arrondies du caniveau et les lauzes formant la tête de mur. Le pont est ensuite reconstruit, les enduits refaits, la grille remise à sa place.
EFFONDREMENT DU PONT
SUR LES DOUVES
Printemps 2007 : probablement à la suite de pluies diluviennes, un côté du pont d’accès au château s’effondre brutalement, rendant l’accès à la cour dangereux.
Après vidange des douves, on peut voir l’étendue des dégâts… Les lieux sont sécurisés en urgence, les pierres sont triées; en particulier on retrouve toutes les briques arrondies du caniveau et les lauzes formant la tête de mur. Le pont est ensuite reconstruit, les enduits refaits, la grille remise à sa place.
LA MAISON DU JARDINIER
En 2009, la façade côté étang penche dangereusement vers celui-ci et une fissure importante augmente à l’angle de celle-ci. Le plancher se désolidarise du mur, et l’effondrement semble imminent. Après étaiement de tous les niveaux, la façade est entièrement démontée, les briques anciennes répertoriées. Certaines poutres sont entrées, la charpente est remise en état, le versant Est de la couverture refait. Le mur est remonté sur une fondation solide, l’entourage des fenêtres en brique refait, puis l’enduit (après essais) est passé, en accord avec l’enduit des autres façades. Les fenêtres sont remplacées ou restaurées, puis peintes. A l’intérieur, réfection soigneuse des enduits.
RESTAURATION DES JARDINS :
MAÇONNERIE ET TERRASSEMENT
En 2009, la restauration des jardins a été entreprise sous la direction de M. Jean Pierre Prime, paysagiste spécialisé en jardins historiques. Après un relevé altimétrique et topographique par un géomètre, et une étude historique soigneuse, un projet est mis en place.
Première phase : restauration des ponts
Les cinq ponts sur les canaux, envahis par le lierre et partiellement effondrés sont remis en état.
Deuxième phase : terrassement des canaux et de l’étang
• Curage des canaux, remise en forme des berges
• Enlèvement de la terre végétale qui recouvre la couche d’argile formant le fond de l’ancien étang
• Utilisation de cette terre pour former l’île et les « bosses » de la rive sud
• Renforcement des berges « naturelles » par des pierres au niveau des rives sud, est et de l’île
• Renforcement des berges rectilignes ouest et nord par des pieux de châtaignier
RESTAURATION DES JARDINS :
MAÇONNERIE ET TERRASSEMENT
En 2009, la restauration des jardins a été entreprise sous la direction de M. Jean Pierre Prime, paysagiste spécialisé en jardins historiques. Après un relevé altimétrique et topographique par un géomètre, et une étude historique soigneuse, un projet est mis en place.
Première phase : restauration des ponts
Les cinq ponts sur les canaux, envahis par le lierre et partiellement effondrés sont remis en état.
Deuxième phase : terrassement des canaux et de l’étang
• Curage des canaux, remise en forme des berges
• Enlèvement de la terre végétale qui recouvre la couche d’argile formant le fond de l’ancien étang
• Utilisation de cette terre pour former l’île et les « bosses » de la rive sud
• Renforcement des berges « naturelles » par des pierres au niveau des rives sud, est et de l’île
• Renforcement des berges rectilignes ouest et nord par des pieux de châtaignier
RÉALISATION DES JARDINS
En 2010, les jardins ont été réalisés grâce au projet très précis de M. Jean-Pierre Prime.
• Suppression de la végétation existante, mise à niveau du terrain
• Mise en place du réseau pour l’arrosage automatique
• Tracé des allées, puis mise en place de celles-ci: géotextile, couche de gravier de 15 cm d’épaisseur , compactage, couche d’arène granitique de 5cm, humidification et compactage
• Réalisation des massifs: apport de sable et de terreau pour alléger la terre locale très argileuse, mise en place du voligeage, apport de mulch
• Plantations, avec fosses de plantation pour les arbres, et apport de terre de bruyère si nécessaire.
L’ORANGERIE
En 2011 : • Couverture : invisible de l’extérieur, elle est en désastreux état
– Pièces de charpente en partie pourries à remplacer, chevrons nécessitant presque tous d’être entrées, remplacement des sablières…
– couverture: ardoises déplacées et manquantes: réfection en totalité en ardoises d’Angers-Trélazé,
– Zinc protégeant le couronnement en tuffeau à refaire
• Maçonnerie : la façade présente un dévers important, l’enduit totalement parti par endroit sera refait complètement (17 essais pour retrouver le grain rosé grâce à des éclats de brique), la vigne-vierge se faufile entre le tuffeau et le chambranle des fenêtres, les pierres en tuffeau cassées ou usées doivent en partie être remplacées, la voûte est percée par endroits. La sculpture du fronton, retrouvée en morceaux par terre lors de notre arrivée sera sculptée sur place. Les tuileaux formant le claustra sont pour certains cassés: un moule sera fabriqué pour pouvoir en refaire de nouveaux. L’enduit intérieur et la voûte sont refaits.
• Menuiserie : Les portes et fenêtres nécessitent une sérieuse remise en état puis sont repeintes.
L’ORANGERIE
En 2011 : • Couverture : invisible de l’extérieur, elle est en désastreux état
– Pièces de charpente en partie pourries à remplacer, chevrons nécessitant presque tous d’être entrées, remplacement des sablières…
– couverture: ardoises déplacées et manquantes: réfection en totalité en ardoises d’Angers-Trélazé,
– Zinc protégeant le couronnement en tuffeau à refaire
• Maçonnerie : la façade présente un dévers important, l’enduit totalement parti par endroit sera refait complètement (17 essais pour retrouver le grain rosé grâce à des éclats de brique), la vigne-vierge se faufile entre le tuffeau et le chambranle des fenêtres, les pierres en tuffeau cassées ou usées doivent en partie être remplacées, la voûte est percée par endroits. La sculpture du fronton, retrouvée en morceaux par terre lors de notre arrivée sera sculptée sur place. Les tuileaux formant le claustra sont pour certains cassés: un moule sera fabriqué pour pouvoir en refaire de nouveaux. L’enduit intérieur et la voûte sont refaits.
• Menuiserie : Les portes et fenêtres nécessitent une sérieuse remise en état puis sont repeintes.
COUVERTURE ET LUCARNES DU CHÂTEAU
2011-2013 : L’ensemble des toitures du château est repris petit à petit: fuites dues à des ardoises tombées ou déplacées, corniches en mauvais état, lucarnes abîmées, cheminée penchant dangereusement, épis de faîtage abîmés, voire tombés.
Le principe est toujours le même : enlèvement des ardoises anciennes et des voliges, reprise de la charpente (coyaux, sablière, poutres, chevrons…), mise en place du voligeage, puis des ardoises (Angers Trélazé).
A noter le travail très soigneux réalisé sur la tour Nord-Est et la tourelle ouest: deux couches de voligeage jointif en peuplier; installation d’un simbleau (sorte de compas, dont la pointe est à l’emplacement de l’épi de faîtage, qui permet de tracer des horizontales et des verticales sur les voliges, afin d’avoir une parfaite mise en place des ardoises (au clou). Celles-ci ont leur pureau découpé (partie visible de l’ardoise taillée sur place à la main) pour former des bandes décoratives. La largeur des ardoises devient de plus en plus petite du bas jusqu’en haut.
Les noues sont réalisées comme à l’époque: en ardoises, arrondies. Le faîte du toit est un faîtage lignolet, et par endroit en zinc. Les épis de faîtages sont réparés ou remplacés en copiant le modèle ancien.
Les pierres de tuffeau des lucarnes et corniches abimées sont remplacées ou restaurées, puis patinées.
LE DONJON
2012 : La toiture du donjon, typiquement mayennaise avec son pavillon sud-ouest avec toit à l’impériale surmontée d’une tourelle sommitale, montre de nombreux trous, ardoises déplacées et manquantes. Certaines pièces de charpente cassées ou très altérées, doivent être changées ou renforcées. La girouette ne tient plus que par miracle. Neuf lucarnes en tuffeau ornent le bas de cette toiture: certaines pierres sont cassées et doivent être changées, d’autres peuvent se contenter d’une restauration plus simple. Les menuiseries des fenêtres doivent être remises en état et repeintes.Le pied de la cheminée montre un trou important qui compromet sa stabilité.
Les douves sont d’abord vidées afin de pouvoir installer un échafaudage impressionnant qui entoure tout le donjon depuis son pied jusqu’à mi-hauteur de la toiture, puis jusqu’en haut de la tourelle.
en place. La souche de cheminée est remise en état.
LE DONJON
2012 : La toiture du donjon, typiquement mayennaise avec son pavillon sud-ouest avec toit à l’impériale surmontée d’une tourelle sommitale, montre de nombreux trous, ardoises déplacées et manquantes. Certaines pièces de charpente cassées ou très altérées, doivent être changées ou renforcées. La girouette ne tient plus que par miracle. Neuf lucarnes en tuffeau ornent le bas de cette toiture: certaines pierres sont cassées et doivent être changées, d’autres peuvent se contenter d’une restauration plus simple. Les menuiseries des fenêtres doivent être remises en état et repeintes.Le pied de la cheminée montre un trou important qui compromet sa stabilité.
Les douves sont d’abord vidées afin de pouvoir installer un échafaudage impressionnant qui entoure tout le donjon depuis son pied jusqu’à mi-hauteur de la toiture, puis jusqu’en haut de la tourelle.
en place. La souche de cheminée est remise en état.
La dépose des ardoises et des voliges est ensuite effectuée.
La charpente est ensuite restaurée avec changement ou entures des coyaux, reprise des poutres et des chevrons. En observant soigneusement les montants de la tourelle sommitale, le charpentier se rend compte qu’ils sont chanfreinés: la tourelle devait être « ouverte » lors de la construction du château. Il est alors décidé, après accord de la DRAC et de l’Architecte des Bâtiments de France, de la refaire telle qu’elle devait l’être à l’origine, avec un habillage au plomb des montants
Après un voligeage soigneux, les ardoises d’Angers Trélazé sont mises en place: au crochet sur le pavillon Nord, au clou sur le pavillon sud-ouest. Deux couches jointives en peuplier sont posées sur la coupole de la tourelle, ensuite recouverte de bandes d’ardoises décoratives à pureau découpés, taillées sur place. Les noues réalisées sont rondes, en ardoises. Les lucarnes ont une couverture en plomb avec habillage des jouées de corniche.
Les lucarnes en tuffeau sont restaurées avec changement de certaines pierres, puis patinées. La girouette qui a été descendue, est réparée, puis remise
LES DOUVES
En 2012-2013, les murs des douves sont envahis par le lierre, et leur vidange met en évidence des pieds de murs qui s’effondrent par endroits, ainsi que des fentes importantes. Le mur Est doit en particulier être refait, et son état explique le « marécage » en contrebas près de l’étang.
Les douves sont donc vidées, et les nombreuses carpes qui y vivaient transportées dans un plan d’eau voisin. Un piquetage du vieil enduit est réalisé. Les pieds de murs sont repris, les plantes et lierre soigneusement enlevés avec leurs racines. Le mur Est doit être entièrement démonté, puis refait au mieux. Les têtes de murs sont remises en état. Après essai, un enduit est passé, avec tentative de patine pour s’accorder avec les quelques parties anciennes restantes. Des fuites persistantes à l’angle Sud-Est nous obligent encore à refaire une tranchée, avec reprise du mur et mise en place imminente d’argile.
Restaurer un château et ses jardins ne se fait pas sans l’aide d’un certain nombre de partenaires, que nous remercions ici pour leur soutien et leurs conseils :
